Je suis née à Chartres en Eure et Loir d’une Maman Versaillaise  Fonctionnaire et d’un Papa Breton d’Ille et Vilaine Kinésithérapeute et aveugle depuis l’âge de 10 ans! Il retrouvera la vue à l’âge de 45 ans, ce qui mettra fin à notre vie de famille!!!

Mes parents sont de classe aisée, et mon enfance ainsi que mon adolescence tourne autour de protocole de bien séance et de savoir être. Règles que j’ai parfois du mal à suivre troquant avec bonheur une paire de ballerines contre des baskets confortables.

J’ai un frère et une sœur, je suis l’aînée, 5 ans nous séparent ma sœur et moi et 10 ans me séparent de mon frère dont je suis fusionnelle comparativement à ma sœur que je ne vois plus depuis plusieurs années.

Mes parents se sont séparés lorsque j’avais 15 ans et se sont chacun remariés!

J’ai rencontré mon futur mari Anthony dans un TGV reliant Paris à Rennes, coup de foudre immédiat, j’avais 22 ans et nous ne sommes plus jamais quittés.

Il a été un mentor, gage de stabilité dans mon quotidien d’insouciance et d’égarement n’ayant pas la notion  de la rigueur et de la régularité, je lui dois ses valeurs qui m’ont permises d’accéder à une vie stable; je lui ai par ailleurs apporter ce petit grain de folie avec mes cinquante idées à la minutes pas toujours bonnes à prendre et mes surprises parfois loufoque mais tellement pleine d’amour.

Nous nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire à Quiberon (56) le 15 Juin 2002, Elouan notre fils est né le 17 Mars 2003.

Je suis quelqu’un de passionnée dans tout ce que j’entreprends, j’ai changé de métier 3 fois, me suis cherchée et retrouvée chaque fois.

 Nous avons monté notre propre entreprise «boulangerie, pâtisserie en 2007» et la maladie nous a rattrapés en février 2008.

Pour autant j’ai toujours combattu, je n’ai jamais cru ni à la fatalité ni au hasard… et mon mariage n’en n’a été que renforcé d’un amour authentique et solide.

Je tiens ma force de caractère et d’abnégation de mon grand-père maternelle Gaston et de ma mère Sylvie sa digne héritière, tombée un 24 décembre subitement devant son armoire à manteaux, elle avait une fistule au cerveau non détectée et ça lui a coûté ses jambes «paraplégie» mais elle se maquille tous les jours et s’habille toujours avec autant de goût.

Elle ne se plaint jamais et dit toujours qu’il y a bien pire que sa situation!

Je suis entourée d’amour et je veux porter par ce livre qui est mon projet de vie un message d’espoir, de positivisme sans fatalisme.

GAELLE PONTGELARD